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mercoledì 9 novembre 2011

Alain Juillet : la GLNF de François Stifani devient un système dictatorial


L’ancien secrétaire général du Comité des Sages de la Grande Loge Nationale Française (GLNF) s’adresse aujourd’hui à tous les frères de l’obédience à traversune lettre de quatre pages, reçue par La Lumière. Constatant que, 23 mois après le déclenchement de la crise interne et sans précédent, « les multiples tendances de l’opposition se déchirent à coup d’anathèmes« , Alain Juillet lance: » Je propose de créer un comité de pilotage commun à toute l’opposition dans lequel j’invite tous les leaders et candidats à me rejoindre pour qu’il soit le plus représentatif possible. Compte tenu de ma volonté de ne pas être candidat à la Grande Maîtrise, je suis prêt à en assurer la présidence et en être le porte parole« .
Alain Juillet souligne que le Comité de pilotage ne devra pas comporter de candidat à la Grande Maîtrise, afin d’éviter toute suspicion… puisque le rôle de ce Comité sera d’organiser l’élection du futur Grand Maître.
Coups de griffes à la Cour d’Appel de Paris, Me Legrand et François Stifani
Le dignitaire s’interroge sur la Cour d’appel de Paris et la décision attendue « dont les reports successifs sans justification réelle et sérieuse posent à certains de façon flagrante et cruciale le problème de l’indépendance de la justice française à quelques mois d’élections nationales« . Il interpelle également Maître Monique Legrand en évoquant « un administrateur judiciaire qui laisse malheureusement faire François Stifani« .
Alain Juillet a surtout la plume vipérine à l’égard du Grand Maître François Stifani qui, selon lui, « continue de diriger pleinement la GLNF en utilisant les talents procéduriers de ses conseils« , en éliminant tous ceux qui ne sont pas de son avis à l’aide de « conseils de discipline aux relents de tribunaux révolutionnaires« . Sa conclusion est assassine : « A marche forcée, François Stifani n’a de cesse de nous faire passer d’une organisation maçonnique à un système dictatorial dont chacun reconnaîtra l’origine et le modèle et dans lequel certaines relations africaines provoquent malheureusement un questionnement des journalistes d’investigation sur leur finalité.«
La touche finale a le mérite du réalisme. Presque un coup de chapeau pour François Stifani : « L’adversaire est coriace et ses appuis occultes non négligeables depuis qu’il nous a inféodés au pouvoir en place ». Alain Juillet n’exclut donc pas un échec de l’opposition : « Si nous échouons, le problème se posera de décider si nous restons dans un système qui n’aura plus rien de maçonnique ou si nous partons. Dans ce cas, il faudra choisir si nous abandonnons la maçonnerie ou si nous allons travailler ailleurs dans une Grande Loge régulière étrangère ou en France dans une obédience non régulière. » Et Juillet de préciser : « Je resterai en France quoi qu’il arrive.« "

(Tratto da:  La Lumière)