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mercoledì 4 gennaio 2012

G20 : le lobby attrape-droite de la GLNF



Dans son édition du 4 janvier 2012, L’Express publie un article sur un groupe de lobbying intitulé « G20 » qui a fonctionné durant l’année 2009. La charte ci-contre constitue déjà tout un programme : « Toujours tu respecteras l’Ordre du G20. Tu ne révéleras en aucun cas les secrets échangés en son sein. Tu te montreras toujours loyal(e) envers le Grand Maître François Stifani. »

Quel en est l’objectif de ce G20 ? Mettre en place de la communication d’influence en direction des décideurs, améliorer l’image de l’obédience afin de faire grimper ses effectifs de 40 à 80 000 membres. Autre but affiché : constituer une « force de soutien au président de la République ». Principale originalité de ce G20 : associer des francs-maçons d’autres obédiences que la GLNF, des profanes et –quelle audace !- des femmes.

Deux animateurs sont à la manœuvre : Guillaume Jublot etFrédéric Lacave, respectivement directeur et chef de cabinet du grand maître. Dans le civil, le premier était chef de cabinet de Christian Blanc, secrétaire d’Etat chargé du développement de la Région capitale, le second chef de cabinet du préfet de la Région Ile-de-France.

Comme un produit d’appel, Jean Sarkozy, es qualité de conseiller général des Hauts-de-Seine, figure en tête de la liste de présence du G20. Avec le titre d’invité. Mais l’a-t-il été ? S’est-il déplacé ? Plusieurs membres du groupe laissent planer le doute en refusant de répondre. « Si Jean était venu, je l’aurai su », affirme le profane et militant UMP de Neuilly-sur-Seine Arnaud Teullé, qui fut présent à une réunion du G20 alors qu’il disposait d’un bureau à l’Elysée. L’article révèle le noms d’un certain nombre de personnalités qui ont réellement participé au G20.

« Parmi les finalités implicites du G20 figuraient le prosélytisme et la transformation de la GLNF en Grand Orient de droite », convient Frédéric Lacave, aujourd’hui coordinateur ministériel à l’intelligence économique. «N’est pas Grand Orient qui veut, observe Alain Juillet, l’un des principaux opposants au grand maître de la GLNF. L’échec du G 20 est patent, c’était du vent. » Ce vent a cessé de souffler fin 2009.

L’article complet figure dans l’édition de L’Express du 4 janvier 2012, au sein d’un dossier de dix pages intitulé « Francs-Maçons. Comment ils manipulent les candidats » [à la présidentielle 2012]. On y trouvera également un article sur l’agitation provoquée par les deux francs-maçons de l’équipe de Marine Le Pen, les avocats Gilbert Collard (GLNF) et Valéry Le Douguet (GODF).

(Fonte: La Lumière)