Widget ultimi articoli con miniature

venerdì 13 aprile 2012

Degny, une nouvelle voix d’opposition au sein de la GLNF


LE 13 AVRIL 2012 12H29 | PAR FRANÇOIS KOCH

Alors que les rebelles de la première heure délaissent la GLNF, et le combat contre le Grand Maître indéboulonnable François Stifani, pour créer une nouvelle obédience, la GLAMF, les opposants qui restent montent en puissance. Il y a bien sûr toujours Jean Murat, dont les partisans ne baissent pas la garde. Mais il a y aussi le groupe dit des « 13 GMP » (ils étaient 15, mais 2 vont rejoindre la GLAMF), mené par Christian Degny. Il était Grand Maître Provincial de Bretagne, avant d’être démis de ses fonctions en septembre 2011, et fut candidat à la Grande Maîtrise écarté par l’administrateur judiciaire Monique Legrand, comme Alain Juillet. Trois questions et trois réponses.

Comment réagissez-vous à l’annonce d’un probable report de l’AG du 23 juin ?

L’information donnée par Jean-Michel Baloup[Grand Orateur] n’est pas confirmée. Il y a un silence assourdissant de Me Monique Legrand. S’agit-il d’une manipulation destinée à faire partir le plus grand nombre de frères ? Alors que François Stifani déclarait il y a peu qu’il voulait que la GLNF soit la première obédience avec 80 000 frères, il serait prêt à ce que les effectifs chutent à 10 000, ce qui lui permettrait de retrouver un pouvoir absolu[la GLNF revendiquait 43 000 frères il y a deux ans]. Mais quelle que soit la date de la prochaine AG, Stifani ne sera pas ratifié.

Quel regard portez-vous sur l’opposition au Grand Maître ?

Alors qu’ils avaient le devoir de s’entendre, Jean Murat et Jean-Pierre Servel ne l’ont pas fait lors de la réunion du Souverain Grand Comité du 30 mars 2012 [ils ont obtenus à eux deux 52,8% des votes]. C’est gravissime. C’est une faute. Ils n’ont pas pris la mesure du moment historique. De l’égo déplacé ?

Êtes-vous tenté par la GLAMF ?

Pas du tout. J’ai deux divergences avec cette construction obédientielle. 1. Je ne peux pas concevoir qu’une maçonnerie s’articule autour des rites. Cela ne me semble pas compatible avec une reconnaissance internationale. 2. Je ne peux pas accepter que les loges soient souveraines alors que seule la Grande Loge doit l’être. C’est un facteur de dissidence.

(Tratto da: La Lumière)