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venerdì 10 febbraio 2012

L’administrateur judiciaire de la GLNF prône la démocratie et critique une bêtise de Stifani

LE 10 FÉVRIER 2012 13H55 | PAR FRANÇOIS KOCH

Dans un courrier du 10 février 2012, Me Stéphane Dumaine-Martin, avocat de l’administrateur judiciaire judiciaire Me Monique Legrand, confirme que l’AG du 4 février 2012 constitue « une marque de défiance à l’égard de la gouvernance« . Ce qui met fin aux interprétations surréalistes et aux cris de victoire de l’entourage du Grand Maître désavoué François Stifani.

Plus surprenant encore, dans cette lettre officielle adressée à tous les avocats de l’opposition, Me Dumaine-Martin écrit que Me Legrand a toujours considéré que « la désignation du Grand Maître devait intervenir sur la base d’un collège électoral indiscutable et sincère et aussi à la faveur d’un suffrage universel directe. » Tout en reconnaissant que cela n’est pas prévu dans les statuts de la GLNF… qui ne connaissent pas la démocratie.

Le 7 février 2012, dans le courrier adressé à Henry Sidéry, directeur administratif et financier, on découvre que Me Legrand a été encore plus claire dans son jugement sur l’AG du 4 février 2012 : « Les adhérents de votre association ont manifesté une marque de défiance à l’égard de Monsieur Stifani. » Au sujet du compte rendu de la réunion du Conseil d’administration du 4 février 2012 (juste après l’AG), adressé par le Grand Orateur Jean-Michel Baloup, elle exprime sa « surprise devant tant d’incohérence, d’absence de prise en compte de l’intérêt général comme aussi du manque de sens des responsabilités et, surtout, de respect des décisions de justice« . Elle affirme ainsi que, sur décision de justice, elle est seule en charge de l’administration de la GLNF. Que le Conseil d’administration démissionnaire ne peut donc pas renaître de ses cendres. Elle qualifie enfin de « bêtise » l’interprétation faite par François Stifani et Jean-Michel Baloup du vote sur la résolution n°9 de l’AG du 4 février.

Prenant en compte tout cela, et suite à la rencontre le 9 février entre Me Legrand et François Stifani,Me Olivier Pardo, en sa qualité d’ »avocat du Grand Maître François Stufani« , réitère sa décision d’anticiper l’élection à la Grande Maîtrise de septembre 2012 à juin 2012 et sollicite le prolongement de la mission de Me Legrand comme administrateur provisoire. Précisons que l’administrateur provisoire a tous pouvoirs au plan civil, alors que le mandataire ad hoc a des pouvoirs limités par les ordonnances du juge. Dernier constat, il aura fallu trois jours -et un bras de fer intense avec Me Legrand- pour que la gouvernance de François Stifani fasse un virage à 180° : le 6 février 2012, Jean-Michel Baloup, es qualité de « secrétaire du Conseil administration », écrit à Me Legrand que sa mission est terminée… et le 9 février, l’avocat de François Stifani sollicite la prolongation et l’extension de sa mission.

(Tratto da: La Lumière)