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giovedì 2 febbraio 2012

Requiem pour un massacre

Publié le 1 février 2012 par Pierre Benzaquen

Oui, c’est à un vrai jeu de massacre auquel nous assistons. J’aurai préféré vous mettre en musique de fond la Flute Enchantée de notre frère Mozart, mais les aléas judiciaires ont couvert la mélodie pour marquer leur tempo…

Alors mes BBAAFF, si on veut bien occulter ce gâchis que nos opposants tentent une nouvelle fois de dramatiser à l’extrême, peut-être nous reste-t-il quelques étincelles d’espoir dans la pérennité de la GLNF.

Et ces étincelles nous les avons vu briller hier soir… C’était la 1ère Tenue de l’année de notre Loge de recherches Villard de Honnecourt. Si je vous dis que ce fut un succès, je mentirai, car en fait ce fut un très beau succès ! Seuls d’ailleurs les 80 FF (et plus) présents sauront, mieux que moi, se faire l’écho de la qualité des Travaux, des apports, de l’écoute et de l’égrégore de ce « mémorable » 31 janvier. L’harmonie qui régnait en Tenue hier a inspiré (notamment) notre frère Orateur dans ses conclusions qui se terminaient ainsi : « Nous avons vécu ce soir la résurrection de Villard… »

Alors si les événements nous rossaient contre les rochers, et si cette 1ère Tenue devait être ma dernière, je veux vous dire que j’aurais eu le bonheur parfait de l’avoir vécue, avec vous, au milieu de vous…

Alors vous comprenez mes FF pourquoi je ne risque rien à « être moi-même »… Et pourtant je viens de censurer les mots que j’avais jeté sur ce blog pour décrire l’attitude des responsables de ces bouleversements. Pourquoi ai-je cédé au chant des va-t-en paix ? Quoiqu’il en soit, peut-être est-il préférable de rester sur cette magnifique émotion d’hier soir quand je voyais de la chaire du roi Salomon ce temple plein et si fraternellement attentif.

Certes, j’ai ma conscience pour moi et je sais que je n’aurais pas à me reprocher toute ma vie maçonnique de n’avoir pas tout fait pour préserver nos valeurs, nos traditions, notre culture. J’ai une trop haute ambition pour cette maçonnerie que j’aime, pour la laisser se déliter. Et j’ai une vraie estime et amitié pour notre GM François Stifani et pour tous ses Grands officiers qui sont sur le chantier avec force, courage et détermination. Pour eux, je me battrais donc jusqu’au bout pour notre honneur. Après ? Et bien après, chacun sait qu’il y a toujours une vie après la vie…

(Tratto da: affidelis.com)