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sabato 5 maggio 2012

Guy Arcizet : « J’ai réussi à convainvre des politiques de rencontrer le GODF à nouveau »


LE 4 MAI 2012 19H06 | PAR FRANÇOIS KOCH

« Des politiques refusaient de rencontrer le GODF, et j’ai réussi à les convaincre de nous rencontrer à nouveau. » Ainsi s’exprimait le 7 avril 2012 Guy Arcizet, Grand Maître du GODF, lors du Congrès Alpes Côte d’Azur qui s’est tenu à Nice, selon plusieurs témoignages concordants. Les responsables de cette province ont remercié le haut dignitaire pour sa grande franchise. Il s’est en effet confié très librement sur des thèmes sensibles. Voici quelques extraits.

SA SUCCESSION [en septembre prochain]

« Je veux parler de ma succession avec toute l’obédience et pas seulement avec les réseaux qui veulent imposer leur candidat. »
« Il faudrait que le Grand Maître ait absolument un mandat de 3 ans. Après moi, il y aura encore un Grand Maître pour un ou deux ans : ça n’a aucun sens, car il n’y a pas de travail suivi. »
« Je souhaite une réduction du nombre de conseillers de l’ordre [au nombre de 35, ils élisent le Grand Maître], sans changer le nombre de Régions [17], qui devraient avoir plus de pouvoirs. »

LE DÉROULEMENT DES CONVENTS

« J’ai 17 années de participation aux convents du GODF. C’est devenu un déni de démocratie : il y a 30 frères, toujours les mêmes, qui s’expriment constamment, alors que 1 200 loges sont représentées. Un tiers des frères présents ne connaît pas le fonctionnement de l’obédience. »

LA POLITIQUE DU GODF
« La politique internationale du GODF est une catastrophe. »
« Sur l’expression du fait laïque, nous ne sommes pas bons. »

LES AUTRES OBEDIENCES

« Le GODF a des loges souveraines, alors que laGLDF est sous la coupe d’un Suprême Conseil, comme la GLFF. Et le DH est une instance internationale. »
« J’ai cherché à réaliser l’union pour le Musée, mais je me suis heurté aux particularismes. Quand j’écris au Grand Maître de la GLDF, il ne me répond pas. Dons je ne réponds plus à ses invitations à déjeuner. Je ne veux plus être le dindon de la farce. »

L’ARRIVÉE DES FEMMES
« Il n’y a pas eu d’explosion des effectifs, et il n’y pas plus de démissions que les années précédentes. Nous avons 700 sœurs[pour 50 000 frères] et il y en aura 1 000 à la fin de l’année. »
« Les frères de la GLDF s’interrogent sur la réception des sœurs, et, du coup, la GLDF en veut au GODF. Quant à la GLFF, certaines de ses sœurs viennent au GODF. On a donc un problème avec cette obédience. »
« [Sur l’entrée de femmes au GODF] Les frères qui ont attaqué le GODF en justice n’ont rien à faire dans l’obédience ; je vais tout faire pour les embêter. Ils nous ont accusés de parjure et autres noms d’oiseaux. Ils ont menti en affirmant qu’ils nous avaient contactés. La justice a confirmé que nous sommes une fédération de loges. »
« Dans ma loge, une majorité de frères refusent l’entrée de sœurs. Certains quittent le temple lorsqu’ils y a des visiteuses en jupon. Nous ne sommes pas une obédience mixte. »




LA GESTION DU GODF

« Le patrimoine du GODF est un problème qui va nous plomber. Ce sont 110 immeubles. Nous avons évalué à 21 M€ l’investissement nécessaire à la mise aux normes de nos temples. »

« Le coût d’un convent du GODF est passé de 600 k€ à 800 k€. C’est une dérive qui ne peut pas durer. Nous avons refusé que le Convent 2014 se fasse à Lille, décision difficile. Nous voulons étudier la possibilité d’organiser un convent rationalisé dans une enveloppe budgétaire de 400 à 500 k€. »

« Pour 60% d’entre eux, les niveaux de rémunérations des salariés du GODF se situent dans la fourchette haute des salariés de la Région parisienne. C’est le résultat d’un audit qui sera publié au convent. Cela ne peut se corriger qu’en dix ans avec les départs en retraite, ce qui permettra aussi de supprimer des postes inutiles. »
« Depuis la grande maîtrise de Jean-Michel Quillardet, en 2007/2008, un attaché de presse extérieur coûte au GODF 43 k€ par an. Je ne suis pas sûr de l’efficacité totale de ce système. Mais je n’en ai pas d’autre, parce que nous n’avons pas les moyens d’avoir en interne une cellule de communication fiable et surtout qui ne devienne pas à terme un élément de pouvoir. Certains frères qui ont des contacts avec les journalistes s’en sont emparés pour en faire un instrument politique, ce qui peut devenir une dérive. »

(Tratto da: La Lumière)