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martedì 19 giugno 2012

Pour la GLDF, la Déclaration de Bâle est un « évènement conséquent »


L’embarras s’est manifestement dissipé entre hier et aujourd’hui à la GLDF (Grande Loge de France). Il a fallu quelques jours pour digérer la Déclaration de Bâle, publiée ici le 11 juin, qui constitue une offre de négociation de 5 Grandes Loges dites régulières (Allemagne, Autriche, Belgique, Luxembourg et Suisse) en vue d’une reconnaissance mutuelle. Le Grand Maître de la GLDF Alain-Noël DUBART a répondu à 3 questions.
Comment appréciez-vous la Déclaration de Bâle ?
Il s’agit d’un événement assez conséquent dans le paysage maçonnique. C’est tout à fait sérieux. C’est pour cette raison que nous en avons parlé hier lors de notre réunion du Conseil Fédéral et que cela constituera un nouveau point à l’ordre du jour de notre Convent qui commence demain. Il y aura un vote : la GLDF acceptera ou refusera cette offre de négociation.
Une telle proposition à la GLDF est-elle nouvelle et surprenante ?
C’est tout à fait nouveau. Que ces cinq Grandes Loges se détournent de la GLNF pour se tourner vers une obédience ancienne, inscrite dans la tradition maçonnique et très stable, il n’y a là rien de surprenant.
Les 2 conditions posées par les 5 Grandes Loges ne sont-elles pas difficilement acceptables ?
Sachez avant tout que nous n’avons jamais été demandeur de cette négociation. Si nous décidions d’entrer en négociation, la Déclaration de Bâle serait un point de départ. Pas plus. Et tout commencerait par un exercice de clarifications. Surtout concernant notre Suprême Conseil : comme beaucoup de frères en dehors de l’Hexagone, ils méconnaissent le fonctionnement de la GLDF. L’obédience est totalement indépendante du Suprême Conseil depuis 1904. Quant à la demande de rupture sans ambiguïté avec les obédiences dites irrégulières, il faudrait définir ce qu’est une obédience irrégulière, et ce qu’est une relation entre deux obédiences.

(Tratto da: La Lumière)